-Mardi 3/6/2008 : Après avoir franchi la frontière, c'est le Montenegro. A Herceg Novi, nous descendons dans la ville par tout un dédale d'escaliers bordés de jardins très fleuris. Lauriers roses, grenadiers en fleurs, bougainvilliers, débordent des murets qui descendent jusqu'à la mer.
La monnaie du Montenegro est l'Euro.
La route qui longe les bouches de Kotor suit un magnifique paysage. Face au village de Perast blotti au pied de la montagne, se trouvent deux îlots bâtis de monastères.
Le long de l'étroite route qui traverse Dobrota se succèdent vieux palais et petites églises. Nous arrivons à Kotor où nous flanons dans les ruelles de la vieille ville.
Après quelques recherches (car ici, rien n'est indiqué), nous trouvons la route qui monte vers Lovcen... Quelle route, ça monte, ça monte. Ce n'est pas pour rien qu'elle est surnommée "l'échelle de Cattaro", elle compte pas moins de 32 virages en épingle à cheveux, mais de là-haut, quelle vue magnifique !
Nous arrivons enfin au village de Njegusi où nous trouverons un endroit bien tranquille pour passer la nuit, après avoir acheté du fromage ("sir") et du jambon fumé ("prsut") aux villageois qui nous invitent à partager un coup de raka (eau de vie du coin)...
- Mercredi 4/6/2008 : La route qui mène à Cetinje serpente dans la montagne au milieu de très beaux paysages. Nous arrivons à Cetinje où il n'est pas difficile de trouver à se garer dans une des grandes avenues qui traversent cette drôle de ville, capitale historique du Montenegro et résidence officielle du président de la république (la capitale actuelle étant Podgorica). Curieusement, les larges avenues bordées de tilleuls sont presque vides, sauf les terrasses des cafés bondées de monde. Il semble y avoir beaucoup de maisons inhabitées et il y a beaucoup de magasins vides. Le temps semble arrêté, ici.
Après quelques courses, nous partons pour Rijeka Cinojevica, encore une ville bizarre, un peu ville fantôme. Posée sur une jolie rivière et environnée de collines verdoyantes, une grande partie de la ville semble en ruine ou presque : les magasins sont fermés et les maisons en piteux état mais habitées tout de même. Au bord de l'eau, il y a quelques restaurants réputés pour leurs plats de poisson, parait-il...